Sur ce document que m'a fourni Etienne, vous pourrez retrouver
l'histoire de la Ferme de l'Abbaye à Fillièvres occupée par la famille
Mesnard depuis 1868, par Joseph, Victor puis Maurice de 1913 à 1951 date
à laquelle Pierre reprendra l'exploitation.
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mardi 9 août 2011
lundi 7 mars 2011
A huit devant l'Abbaye - 1929
Les huit enfants devant l'Abbaye, manque Marie-Madeleine. A voir leurs tenue et les coiffures, cette photo a sûrement était prise en même temps que celle-ci avec Apère.
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1925-1929
jeudi 3 mars 2011
Ils étaient sept - 1927
Maurice (env. 40 ans), Céline (env. 37 ans) et leurs 7 enfants. Tout le monde est "endimanché", chacun à sa place, Pierre en haut de la pyramide !
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1925-1929
La famille autour de Marguerite-Marie - 1954
A l'occasion des vœux de Maguerite-Marie. On reconnaitra en plus des "habitués" : André Mesnard et son épouse Anne-Marie (à gauche), derrière Marguerite-Marie : Antoine (frère de Maurice et père d'André), son épouse Céline est à l'extrême droite, devant Pierre se trouve la tante Eugénie.
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1950-1954
Les 9 enfants et Madeleine D. - 1934-35 ?
" A la queue leu leu ! Pour cette petite jeunesse, je trouve que le sérieux domine. Auprès de Marie-Thérèse, Madeleine Dufermont, une amie de Marie-Thérèse qui préférait la campagne à la ville. Seule, elle aimait l'ambiance de la famille."
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1930-1934
lundi 4 octobre 2010
Les bébés - Suite - 1927-1928 ?
Dans la série des bébés, voici Marguerite-Marie. Il ne me manque plus que les photos de Pierre et Gérard, si quelqu'un peut me les fournir…
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1925-1929
vendredi 26 mars 2010
Vœux solennels de Marguerite-Marie - 1954
Ces photos auraient été prises à Arras. Sur la seconde Marguerite-Marie est entourée de ses parents Céline et Maurice. Voir aussi ce message.
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1950-1954
dimanche 17 janvier 2010
Mariage de Michel et de Bernadette - 11 février 1950
Michel Mesnard et Bernadette Gossellin se ont mariés le 11 février 1950 à Villers-Plouich. On aperçoit en arrière plan le père, Maurice, et parmi les enfants Catherine et Marie-Françoise.
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1950-1954
dimanche 20 décembre 2009
Lettre de Paul Mesnard - 15 septembre 1917
Lettre écrite par l'oncle Paul 9 mois avant sa mort.
Ave Maria
Aux armées le 15 septembre 1917
en la fête de notre dame des sept douleurs
Magnificat ! Alleluia !
Gaudeamus en domino !
Oui, bien chers parents réjouissons nous dans le Seigneur. C'est plus facile à moi puisque je suis dans les cieux en compagnie des anges et des saints chantant les louanges au bon dieu. " L'œil de l'homme n'a jamais vu, son oreille n'a jamais entendu, son cœur n'a jamais compris ce que le bon dieu réserve à ses élus. "
C'est mon grand saint patron qui parle. Ne pleurez pas bien chers parents, je voulais me donner au bon dieu dans la vie religieuse ; dépassant mes espérances sinon mes désirs il m'a enlevé de cette terre d'exil pour m'introduire dans le séjour des bienheureux, comme c'est mieux, avec moi remerciez le bon maître chantez sa gloire en offrant généreusement votre sacrifice.
Ne croyez pas que je sois mort, plus que jamais je vis de la véritable vie ; débarrassé de ce corps de misère mon âme s'est envolée du séjour des vivants.
Ne croyez pas que je sois absent, je suis plus que jamais au milieu de vous, je vois ce que vous faites, je vous aide, je vous console, je vous montre le ciel objet de vos espérances.
Je vous dis la bonté de dieu, la sollicitude de la ste vierge et avec vos petits anges, avec votre cher Pierre, je deviens l'ange gardien de vos vieux jours, celui des foyers de Maurice et d'Antoine. Oh, comme j'aurais de joie à faire éclore dans le cœur de mes petits neveux et petites nièces l'amour du bon dieu et de la ste vierge, comme j'y développerai avec la permission du bon maître le désir de se consacrer à lui dans le sacerdoce ou la vie religieuse.
Séchez vos larmes bien chers parents. Faites les tomber dans le cahier du prêtre comme autant de pierres précieuses qui seront offertes à la majesté de dieu et qui embelliront votre couronne éternelle.
Daignez je vous prie me pardonner la peine que je vous ai trop souvent causée et que j'ai toujours regrettée amèrement.
Bon courage, retrouvons nous dans le cœur du bon maître surtout à la ste messe complète (avec communion).
Cette épreuve diminue vos attaches terrestres et vous attache davantage au ciel, qu'elle vous fasse mieux encore aimer et servir le bon dieu.
Lui seul ! que sa sainte et toujours aimable volonté soit faite maintenant et toujours.
Ave Maria
Aux armées le 15 septembre 1917
en la fête de notre dame des sept douleurs
Magnificat ! Alleluia !
Gaudeamus en domino !
Oui, bien chers parents réjouissons nous dans le Seigneur. C'est plus facile à moi puisque je suis dans les cieux en compagnie des anges et des saints chantant les louanges au bon dieu. " L'œil de l'homme n'a jamais vu, son oreille n'a jamais entendu, son cœur n'a jamais compris ce que le bon dieu réserve à ses élus. "
C'est mon grand saint patron qui parle. Ne pleurez pas bien chers parents, je voulais me donner au bon dieu dans la vie religieuse ; dépassant mes espérances sinon mes désirs il m'a enlevé de cette terre d'exil pour m'introduire dans le séjour des bienheureux, comme c'est mieux, avec moi remerciez le bon maître chantez sa gloire en offrant généreusement votre sacrifice.
Ne croyez pas que je sois mort, plus que jamais je vis de la véritable vie ; débarrassé de ce corps de misère mon âme s'est envolée du séjour des vivants.
Ne croyez pas que je sois absent, je suis plus que jamais au milieu de vous, je vois ce que vous faites, je vous aide, je vous console, je vous montre le ciel objet de vos espérances.
Je vous dis la bonté de dieu, la sollicitude de la ste vierge et avec vos petits anges, avec votre cher Pierre, je deviens l'ange gardien de vos vieux jours, celui des foyers de Maurice et d'Antoine. Oh, comme j'aurais de joie à faire éclore dans le cœur de mes petits neveux et petites nièces l'amour du bon dieu et de la ste vierge, comme j'y développerai avec la permission du bon maître le désir de se consacrer à lui dans le sacerdoce ou la vie religieuse.
Séchez vos larmes bien chers parents. Faites les tomber dans le cahier du prêtre comme autant de pierres précieuses qui seront offertes à la majesté de dieu et qui embelliront votre couronne éternelle.
Daignez je vous prie me pardonner la peine que je vous ai trop souvent causée et que j'ai toujours regrettée amèrement.
Bon courage, retrouvons nous dans le cœur du bon maître surtout à la ste messe complète (avec communion).
Cette épreuve diminue vos attaches terrestres et vous attache davantage au ciel, qu'elle vous fasse mieux encore aimer et servir le bon dieu.
Lui seul ! que sa sainte et toujours aimable volonté soit faite maintenant et toujours.
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1915-1919
Lettre de Paul Mesnard - 14 septembre 1917
Lettre écrite par l'oncle Paul 9 mois avant sa mort.
Ave Maria
Aux armées le 14 septembre
en la fête de l'exaltation de la ste croix
Magnificat ! Alleluia !
Mon maître si bon, par Marie, ma très douce mère, je vous offre ma mort que j'accepte par amour pour vous, quelques soient les souffrances qui pourront l'accompagner.
Je l'unis à celle bien plus terrible que vous avez souffert sur la croix par amour pour nous.
Je l'unis à toutes les messes qui renouvellent à chaque instant votre sacrifice.
Je meurs content, chantant un magnificat d'actions de grâces que je continuerai au ciel avec ma bonne mère pour toutes les grâces que le bon dieu m'a accordées, surtout celle de ma vocation qui avec celle du baptême et d'une bonne première communion ont été les plus grandes de ma vie.
Je vous offre ma mort pour votre plus grande gloire comme l'hommage le plus parfait de mon extrême dépendance; elle sera ma première messe dont je serai prêtre et victime et dont la communion éternelle se fera au ciel.
Je vous l'offre pour la sanctification des prêtres, œuvre capitale dont dépend l'avenir de l'église catholique.
Je vous l'offre pour les séminaristes de l'Enclos, maison si chère dans laquelle j'ai passé les 2 meilleures années de ma vie.
Que cette maison devienne une pépinière de saints prêtres qui se groupent pour réorganiser la vie canonique qui sera le grand moyen pour permettre à l'église de poursuivre efficacement son œuvre de glorification de Dieu et de sanctification des âmes.
Je vous l'offre pour la maison de l'ave maria afin que beaucoup de bien se passe dans cette maison bénie.
Ma mort, comme je l'offre pour mes bons parents, pour mes frères et leur famille, mes neveux et nièces que je ne connais pas, mais parmi lesquels je vois et je désire des prêtres.
Je vous l'offre pour toute ma famille pour ceux surtout qui ont eu le malheur de quitter le chemin de l'église pour qu'ils se retrouvent et se convertissent.
Pour cela, ô mon dieu, j'accepte de bon cœur les souffrances qu'il vous plaira de m'envoyer, ces souffrances je les demande jusqu'à ce que leur dette soit payée et qu'ils aient mérité leur pardon. C'est une des raisons pour lesquelles je me suis consacré au bon dieu.
Je l'offre pour la France bien aimée pour qui je suis fier de mourir. Elle sortira victorieuse de ses tribulations quand elle saura s'humilier et prier.
Je meurs content d'aller voir le bon dieu et la très sainte vierge, d'aller chanter à jamais la gloire du très haut.
Je compte beaucoup sur la miséricorde du bon maître crucifié pour moi, sur sa grâce et sur la protection de la très sainte vierge jusqu'au jour béni de ma mort.
Paul Mesnard
PS : je l'offre aux intentions de N. D. s'immolant sur quelqu'autel au moment même de mon dernier soupir.
Ave Maria
Aux armées le 14 septembre
en la fête de l'exaltation de la ste croix
Magnificat ! Alleluia !
Mon maître si bon, par Marie, ma très douce mère, je vous offre ma mort que j'accepte par amour pour vous, quelques soient les souffrances qui pourront l'accompagner.
Je l'unis à celle bien plus terrible que vous avez souffert sur la croix par amour pour nous.
Je l'unis à toutes les messes qui renouvellent à chaque instant votre sacrifice.
Je meurs content, chantant un magnificat d'actions de grâces que je continuerai au ciel avec ma bonne mère pour toutes les grâces que le bon dieu m'a accordées, surtout celle de ma vocation qui avec celle du baptême et d'une bonne première communion ont été les plus grandes de ma vie.
Je vous offre ma mort pour votre plus grande gloire comme l'hommage le plus parfait de mon extrême dépendance; elle sera ma première messe dont je serai prêtre et victime et dont la communion éternelle se fera au ciel.
Je vous l'offre pour la sanctification des prêtres, œuvre capitale dont dépend l'avenir de l'église catholique.
Je vous l'offre pour les séminaristes de l'Enclos, maison si chère dans laquelle j'ai passé les 2 meilleures années de ma vie.
Que cette maison devienne une pépinière de saints prêtres qui se groupent pour réorganiser la vie canonique qui sera le grand moyen pour permettre à l'église de poursuivre efficacement son œuvre de glorification de Dieu et de sanctification des âmes.
Je vous l'offre pour la maison de l'ave maria afin que beaucoup de bien se passe dans cette maison bénie.
Ma mort, comme je l'offre pour mes bons parents, pour mes frères et leur famille, mes neveux et nièces que je ne connais pas, mais parmi lesquels je vois et je désire des prêtres.
Je vous l'offre pour toute ma famille pour ceux surtout qui ont eu le malheur de quitter le chemin de l'église pour qu'ils se retrouvent et se convertissent.
Pour cela, ô mon dieu, j'accepte de bon cœur les souffrances qu'il vous plaira de m'envoyer, ces souffrances je les demande jusqu'à ce que leur dette soit payée et qu'ils aient mérité leur pardon. C'est une des raisons pour lesquelles je me suis consacré au bon dieu.
Je l'offre pour la France bien aimée pour qui je suis fier de mourir. Elle sortira victorieuse de ses tribulations quand elle saura s'humilier et prier.
Je meurs content d'aller voir le bon dieu et la très sainte vierge, d'aller chanter à jamais la gloire du très haut.
Je compte beaucoup sur la miséricorde du bon maître crucifié pour moi, sur sa grâce et sur la protection de la très sainte vierge jusqu'au jour béni de ma mort.
Paul Mesnard
PS : je l'offre aux intentions de N. D. s'immolant sur quelqu'autel au moment même de mon dernier soupir.
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1915-1919
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